vendredi 21 décembre 2007
Une balle perdue?
jeudi 2 août 2007
Prendre son pieds!
J'avais toujours pensée que si la théorie de la réincarnation Boudhistes s'avère vraie et bien moi dans une autre vie je pense que j'étais danceuse!
C'est pas que je danse bien ou quoi; mais tout simplement quand je vois quelqu'un danser je sens une sorte d'allégresse qui me vient de très loin.
Voici une photo que j'avais prise dans un jardin à Paris où une troupe amateur faisait des répétitions.
En regardant cette photo je me demandais si -quelqu'un qui n'a pas assisté à la danse- pourrait deviner à partir d'un geste figé le reste du mouvement? A vous de me le dire!
mercredi 20 juin 2007
Esbania Ola !!!!
vendredi 15 juin 2007
Le bonheur de dos...
Tomber amoureux de quelqu'un est un vrai mystère.
Les jeunes filles rêvent d'un prince charmant. Moi quand j'avais 15 ans j'avais une longueur d'avance: je savais déjà à quoi il ressemblait mon prince!
Son "profile" était tellement précis dans ma tête que je me disais qu'un homme pareil n'existe que dans mon imagination.
Je me disais des fois que si son image était moins précise dans ma tête j'aurais plus de chance (en terme de probabilité) de rencontrer quelqu'un qui lui ressemble.
Mais rien à faire je le voyais de plus en plus claire!
Il était grand, mince et élancé un peu comme les personnages du Manga Lady Oscar (que je regardait à cet âge là). De loin on voit un visage aux traits durs un peu comme les personnages d'Erressala (oui je regardais ça aussi comme tout le monde) mais quand on s'approche un peu on peut voir le Messie! Il était ténébreux avec de longs cheveux noirs, un regard doux et profond et une barbe de quelques jours avec un air déstabilisant et vaguement efféminé d'un être qui se situe au-dessus de la virilité!
Mais pour être plus précise quand on le voit on a l'impression qu'il sort tout droit d'un roman de Herman Hesse!
Aujourd'hui je n'ai plus 15 ans mais quand je regarde cette photo que j'avais prise avec mon portable il y a des mois j'ai envie que cet inconnu qui regarde l'horizon de l'océan se retourne pour que je scrute son visage mais avec mes yeux et pas avec mon appareil photo.
jeudi 14 juin 2007
Voler l'âme d'un croyant est un péché
Je visitais l'un des plus beaux quartiers de Paris (le Marais) quand j’avais prise cette photo… soudain un jeune feuj avec un képi sur la tête s'est approché de moi wa echarou yatayarou min 3aynayhi et m'avais dit sur un ton menaçant:"je vois que tu t'excites un peu sur les photos toi!" en réalité il avait raison; j'allais lui dire: "C'est normal t'a pas vu le bel appareil que je viens de m'acheter au free-shop de Doha, il faut l'amortir non?" quand il a ajouté: "On n'est pas au zoo là"!
Et là je me suis rappelé il y a 4 ans d'un évènement semblable qui a eu lieu au souk de Sidi 3abdesslam à Tunis quand avec des amis on est allé faire des photos du quartier et un barbu Tunisien habillé à l'Afghane est venu vers nous wa echarou yatayarou min 3aynayhi et nous a dit: "rangez moi cette caméra on n'est pas des singes!"
Et là je me suis dit pourquoi les croyants fervents ont tant de mal avec la photo? Serai-ce à cause de je ne sais plus quel commandement dicté à Moïse qui à son tour avait influencé la loi musulmane qui n'aime pas les images non plus?
Oui c’est une explication probable mais je pense que le croyant fervent a aussi du mal à assumer l’image qu’ont les autres de lui. En réalité ce qui l’intéresse c’est faire plaisir à son dieu en poussant barbe ou boucle autour des oreilles ou je ne sais pas quoi d’autre… Mais cette même apparence qu’il cultive pour se rapprocher de dieu est à double tranchant parce que du coup il ne passe pas inaperçue aux yeux des autres humains (à la foi moins « stoïque »). Et comme il a la certitude qu’il a raison de faire ça et que les autres ont tort donc du coup ça l’emmerde qu’on le regarde, parce que je pense que pour lui regarder est synonyme de juger, du coup l’acte de photographier est encore pire parce qu’il fixe l’apparence sans se soucier du fond (bien sûr ce n’est pas ma propre définition de la photographie)
Du coup il y a ce sentiment pénible (très légitime) qu’on est une sorte de curiosité pour l’autre le voyeur/photographe d’où l’utilisation de mots comme zoo ou singe !
Il faut dire à la fin que dans ces deux cas (le Marais et Sidi 3abdesslam) c’est pas la personne photographiée qui conteste mais c’est toujours un jeune accoudé à un mur qui se dresse en chevalier vaillant contre les voleurs d’âmes/voyeur équipé d’un troisième œil très canon… D400.